Une éolienne transforme l'énergie cinétique
du vent en électricité via un rotor, lié aux pales, ainsi qu'un dispositif
électromécanique. La puissance fournie étant proportionnelle au cube de la
vitesse du vent, la performance de l'éolienne dépend de l'emplacement ainsi que
de la présence éventuelle d'obstacles.
L'énergie du vent peut être captée à
partir d'une vitesse de 3 m/s, pour une performance maximale atteinte à partir
de 12 m/s à 15 m/s. Les éoliennes sont mises à l’arrêt au-delà d’une vitesse de
vent seuil (variable selon les modèles).
Les modèles les plus répandus sont les
éoliennes à axe horizontal à 3 pales, avec rotors à vitesse variable. Alors que
les modèles initiaux étaient conçus avec des rotors à vitesse fixe, les
exigences des opérateurs de réseaux pour une électricité de meilleure qualité
ont fait évoluer les technologies vers une variabilité croissante de la vitesse
des rotors. Une évolution majeure concerne également le passage des
électroaimants à des aimants permanents, plus fiables et efficaces à charge
partielle.
Les modèles récents d’éoliennes (axe horizontal,
3 pales) ont un rendement supérieur à 40 %.
Le rendement d’une éolienne ne peut dépasser
59% (limite de Baetz). En tenant compte des différentes pertes, les éoliennes
commercialisées atteignent un rendement d’environ 75% de la limite de Baetz.
Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre
pour la production d'électricité
_ Intermittence de production pouvant être compensée en partie par le
foisonnement des régimes de vent sur le réseau national et européen
_ Conception, installation et maintenance aisée
_ Coût marginal de production d'électricité très faible ("gratuité de
la ressource")